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Notre Communauté de Communes va modifier nos habitudes en termes de gestion des déchets. Elle a relayé l’information en distribuant un flyer dans vos boîtes aux lettres, vous le trouverez ci-dessous et si vous le souhaitez, nous en avons encore quelques exemplaires papier à votre disposition à la mairie. 

Il contient toutes les informations nécessaires.

La Mairie a mis en place également une notification Illiwap, (application smartphone à disposition) tous les mardis des semaines concernées par la collectes des sacs jaunes afin que vous n’oubliez pas de les déposer, au même endroit que vos ordures ménagères, si possible le jeudi soir. En effet, la collecte peut se faire très tôt dans la matinée.

Nous vous rappelons que les sacs jaunes sont à disposition à la mairie aux horaires d’ouverture (mardi 14h – 17h et mercredi 9h – 12h) pour les habitants ne les ayant pas récupérés et à l’avenir pour vous fournir lorsque vous n’en n’aurez plus, ce bien sûr dans la limite d’un usage raisonnable.

Aujourd’hui, nous allons découvrir le métier de « pédicure bovin » qu’exerce Pierre RUFFIN, domicilié dans le bourg de Challes. Pierre (55 ans) après l’obtention d’un BTS agricole en production animale, décide de suivre une formation complémentaire spécifique de « PAREUR ».

Ce métier est méconnu et rare, seulement 250 sur le territoire national, dont quelques-uns dans l’Ain, qui travaillent souvent en groupements sanitaires. Pierre a préféré rester indépendant.

Son secteur d’activité s’étend dans l’Ain (Pays de Gex) et une partie dans la haute Savoie. Son métier consiste à nettoyer et curer les sabots des bovins pour éviter les corps étrangers, couper la corne excédentaire et soulager les onglons abimés.

Les soins sont prodigués pendant que la vache est immobilisée dans une « cage de parage », afin de lever le pied de l’animal en toute sécurité. 80 % des soins s’adressent aux vaches laitières, 20% aux vaches allaitantes, rarement les taureaux. Pierre soigne les quatre sabots pour un travail de prévention de curage et de taillage, parfois sur un troupeau de centaines de bovins.

Cette démarche évite à l’éleveur les « boiteries » qui peuvent être un motif de réforme de l’animal (l’animal se déplace moins, mange moins et produit moins…). Donc une perte de revenus pour nos agriculteurs.

Pierre après 24 ans de vie professionnelle est apprécié des éleveurs pour sa dextérité et sa conscience professionnelle. Du côté des animaux, ils semblent aussi l’apprécier pour son calme, sa rigueur et sa sérénité, ce qu’ils ressentent obligatoirement. De plus en plus, la société évoque le bien – être animal, Pierre en a fait son objectif prioritaire, car un animal en situation de bien -être est un animal heureux.

Yves PERRET